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L’après-covid, quel a été l’impact pour nos grands-parents?

Une chose est sûre, la pandémie a chamboulé les relations grands-parents et petits-enfants. Pendant presque deux ans, il n’était plus possible d’aller dormir chez papi et mamie, de se câliner, d’organiser des fêtes de famille,… Comment nos grands-parents l’ont-ils ressenti?

En France, on retrouve plus de 15 millions de grands-parents, ce que l’on peut dire c’est que le baromètre de la grand-parentalité est au beau fixe. D’après un sondage réalisé par Notre Temps, 94% des grands-parents se déclarent heureux de l’être, même si, sans surprise, ils sont plus nombreux à désirer passer plus de temps avec leurs petits-enfants.

Pendant toute la période covid, c’est pas moins de 83% des grands-parents qui étaient éloignés de leurs petits-enfants et 73% d’entre eux en ont souffert du changement de relation avec leurs petits-enfants. Ils ne vont plus les chercher à l’école, ne les emmènent plus à leurs diverses activités sportives,… Car le quotidien des petits-enfants rythme aussi celui des grands-parents et beaucoup sont privés de ces petits bonheurs. Ce qui leur a le plus manqué était de rater des moments clés de la vie des petits-enfants et ensuite, la tendresse.


Le virtuel pour tenter de combler le manque

Cependant, ils ne se sont pas laissés abattre et, pour rester en contact, ils ont davantage utilisé les nouvelles technologies. Que ce soit par téléphone, par Messenger, WhatsApp, ou autre moyen de communication digital, la plupart des personnes âgées ont du apprendre et s’adapter à ce nouveau mode de communication pour avoir des nouvelles de leurs petits-enfants.

Mais tous n’ont pas réussi à s’adapter à ce monde digital. En France, seulement 48% des 70 ans et plus se sentent compétents dans l’utilisation d’un smartphone. Peut-on donc dire que la fracture numérique est également une fracture sociale pour les personnes âgées?


En résumé…

Au cours de cette crise, une majorité des grands-parents s’est sentie infantilisée, vue comme fragile et inutile. Les nombreux discours les qualifiant de population «à risques», «à protéger», leur donnent le sentiment que la société leur porte un autre regard, et ce, de façon aussi bien négative que positive. D’un côté, on les qualifie de fragiles, de l’autre, on souligne l’importance des rôles tenus au quotidien. On peut tout de même voir que les rapports intergénérationnels sont très bons. La complicité et l’affection sont restées fortes entre les aînés et les jeunes et heureusement!

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